Depuis janvier je suis Community Manager Freelance dans le Cantal. Pourquoi le Cantal ? Je suis née ici, je suis partie pour mes études et mes premiers emplois mais j’avais :
- Besoin de revenir
- Envie de servir mon département
Ceci dit, ce n’est pas toujours simple de débarquer, de créer sa propre activité et d’affronter les peurs de ses proches. Aujourd’hui je voulais vous partager un retour d’expérience
NB : comme dans mon article précédent sur le community management, il est possible que je contracte “community manager” en CM
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Pourquoi le Cantal ?
Attention c’est le paragraphe où je vous raconte un peu ma vie. Vous pouvez directement passer à la partie suivante, si vous m’avez déjà entendue raconter mon parcours dans Il vivent et Travaillent en Auvergne.
Pour la petite histoire je suis née à Aurillac et j’ai vécu dans le Cantal jusqu’à mes 18 ans. J’ai dû partir à Clermont-Ferrand puis à Saint-Étienne pour poursuivre des études d’ingénieure.
Depuis l’adolescence, depuis qu’on a eu internet à la maison pour être exacte, je suis passionnée par le web et ses possibilités. Les réseaux sociaux m’ont très vite fascinée. Ceci dit, j’étais persuadée que dans le Cantal je ne trouverai pas de formations et encore moins de métier dans ce domaine. Ce qui, à l’époque, était vrai.
Je suis partie assez loin, jusqu’en PACA à vrai dire. Mais finalement j’ai l’impression que nous les cantalous on est relié à nos montagnes par un élastique : plus on tire loin plus on revient fort.
Dans toutes les villes où j’ai habité, dans tous les postes que j’ai occupés, les personnes se souviennent de moi comme Morgane la cantalou chauvine qui dit chocolatine 😄
Pourquoi le Community Management ?
Il y a quatre ans j’ai décidé de m’investir dans la vie associative. J’ai intégré un club de rugby.
En tant que “informaticienne” la création de la page Facebook du club m’a été confiée. 4 ans plus tard, cette page regroupe plus de 2 600 abonné.e.s et a couvert plus de 11 000 comptes depuis le début de l’année.
Les statistiques sont plus convaincantes que du blabla 😉
En parallèle, il y a 2 ans, j’ai ouvert une chaîne Youtube et je gère une communauté autour du monde du livre.
Je suis passionnée par le monde des réseaux sociaux depuis que j’ai ouvert mon compte Facebook en 2008. Je trouve fabuleux toutes les interactions et les rencontres que le social media rend possible.
Alors je me suis dit, tant qu’à faire autant que cette passion et toute la veille effectuée servent à d’autres entreprises. La mettre au service des auvergnats m’est apparu comme une évidence !
Le public cible quand on est community manager dans le Cantal
Être community manager dans le Cantal et plus largement en Auvergne c’est avoir un public cible qui n’est pas toujours familier des outils numériques. C’est en soi un super challenge car tout est à faire.
Cela peut aussi être complexe car il faut d’abord éduquer sa cible afin qu’elle comprenne qu’elle a besoin de vos services. Un peu comme Steve Jobs et Apple avec le premier IPhone. Dans l’analogie, mes services sont l’IPhone, je suis Steve Jobs et mes prospects sont le monde d’il y a 10 ans.
C’est pour cela que je dédie une grande partie de ma communication à expliquer :
- quels sont les bénéfices des réseaux sociaux ?
- comment les utiliser à bon escient ?
- quelles sont les bonnes pratiques ?
- quelle est ma valeur ajoutée ?
J’adore ce défi et il fait partie intégrante de ma stratégie digital media. J’utilise ce terme ici alors que je ne l’utilise jamais. Pourquoi ? Car mes personae ne le connaissent pas !
Faire comprendre son métier à ses proches
Le plus dur dans toute cette expérience aura été de faire comprendre à mes proches et surtout à ma famille mon cœur de métier.
Ma famille est ma meilleure carte de visite et en plus elle le fait gratuitement ahah. En revanche, une carte de visite est censée mettre en valeur votre activité principale.
C’est donc là que ça se complique 😬
Il est encore aujourd’hui très difficile pour mes proches de comprendre mon activité. Alors j’ai créé des infographies rassemblant mon offre. J’ai essayé de les rendre le plus intelligibles possible.
Finalement c’est un très bon exercice parce que je pars du principe que si mes explications sont comprises de mes proches, elles le seront de mes prospects.
C’est comme ça que mes proches sont devenus mes beta testeurs 🤓
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